Ce que je regrette profondément, c'est cette séparation qui s'opère entre le champ philosophique et le champ littéraire.
C'est une chose d'époque, il y a un retour aux disciplines, un retour aux catégories.
La douleur de se séparer n'est rien face à la joie de se retrouver.
L'absurdité est surtout le divorce de l'homme et du monde.
Burke s'était imbu de tous les préjugés des Romains à l'égard du commerce. Pour lui les mots de ''marchand'' et de ''voleur'' étaient presque synonymes ; et jamais il ne put séparer l'idée du commerce de celles d'exclusion, de monopole et d'avarice.
Une rupture est toujours douloureuse, au moins permet-elle de sauvegarder l'essentiel : conserver l'estime de l'autre, éviter le pourrissement dû à l'exaspération, raviver le désir qu'on éprouve pour le monde.
Un long retard ne fait que séparer toujours plus ces deux idées et, quelle que soit l'impression que produit le châtiment d'un délit, cette impression tardive est surtout celle d'un spectacle, car, dans l'esprit des spectateurs, s'est affaiblie alors l'horreur de tel crime particulier qui devrait servir à renforcer en eux la crainte du châtiment.
Je sais que ce ne sont pas les vêtements qui rendent les femmes belles ou non, ni les soins de beauté, ni les crèmes chères, ni la distinction du coût de leurs parures. Je sais que le problème est ailleurs. [...] ► Lire la suite
Est-ce qu'on divorce parce qu'on connaît enfin l'autre ?
Il y a un mystère dans les voies qu'empruntent nos enfants pour se séparer de nous. Elles passent souvent par un moment d'effondrement individuel, un peu comme s'il fallait mourir pour vivre.