Peut-il y avoir sur terre un endroit où les choses sont à l'envers, où les arbres poussent vers le bas tandis que la pluie, la grêle et la neige tombent vers le haut ? L'idée folle selon laquelle la terre est ronde est la source de cette légende imbécile.
Qui marche dans la neige ne peut pas cacher son passage.
Quand ça se met à pleuvoir les catastrophes, il en est d'inattendues qui vous dévalent sur l'alpague. On peut s'attendre à tout du ciel dans les moments difficiles, il s'acharne on dirait, il vous veut pantelant, rendu tout à fait en descente de lit, bras et jambes écartés...
Qui avale son parapluie marche forcément droit.
La neige séjourne longtemps sur les sols pierreux, mais disparaît vite sur les terres cultivées.
Même le plus noir nuage a toujours sa frange d'or.
Vous qui avez le doigt sur la puissance armée et sur les codes du feu nucléaire, vous qui, d'une simple parole pouvez faire pleuvoir un déluge de fer et de sang sur des milliers d'innocents pour neutraliser quelques dizaines de criminels, m'accorderiez-vous quelques minutes avant de lâcher vos projectiles ?
La neige ne brise jamais les branches du saule.
Je ne sais de quoi l'âme est faite, mais la sienne et la mienne sont pareilles, tandis que celle de Linton est aussi différent qu'un rayon de lune d'un éclair ou que la neige du feu.
A Noël je n'ai pas plus envie de rose que je ne voudrais de neige au printemps. J'aime chaque saison pour ce qu'elle apporte.